Univers des Sorcelleries

tel que publié sur le site des Sorcelleries le 2 octobre 2023

L’univers parallèle des Sorciers québécois en est un des plus complexes. Dans cette section, nous tenterons de partager avec vous les bases afin que les initiés ne soient pas trop désorientés lorsqu’ils joindront nos rangs, lors des Sorcelleries de Québec.

Médias

Il existe divers médias magiques dans l’univers des sorciers de Québec, mais deux se démarquent dans la région de Québec:

L’Escogriffe – Journal polémiste tenu par des sangs-purs de la région de Québec.  On soupçonne qu’il est infiltré par les Malins. Reconnu pour être issu de l’antique organisation des Sorcier-de-la-souche, il est fortement opposé aux actions progressistes et approche les nouvelles avec une mauvaise foi à peine dissimulée.

Grimoire de Québec – Journal populaire et respecté au sein de la SSQ. C’est le quotidien le plus lu dans la population magique québécoise. Afin de servir tous les clans, on peut y lire des articles dans les trois langues officielles de Fort-Diamant: français anglais et wendat.

Récemment, nous avons pu assister à un échange musclé dans les deux médias, en lien avec le Décret d’ouverture. En voici les grandes lignes:

Le Sage-Sénat annonce Le Décret d’Ouverture

Depuis plusieurs années déjà, les actions de moins en moins subtiles de Celui-qu’on-nomme-le-Diable, frappent l’imaginaire des membres de la Société des Sorciers du Québec. Les spéculations sur ses intentions fusent de toutes parts, selon l’allégeance à l’un ou l’autre des clans de Fort Diamant.

Le Sage-Sénat et les hauts responsables du ministère de la Sorcellerie jugent qu’il serait nuisible de faire du déni par rapport aux visées nihilistes des praticiens des arts obscurs. Dans la dernière décennie, les terribles événements survenus en Europe l’ont bien démontré: les êtres maîtrisant le côté facile, mais combien puissant de la magie noire, finissent toujours par vouloir asservir l’ensemble de la population à leur volonté.

Dans cet esprit, le Grand Mestre de Fort Diamant, Elzéar Longuebarbe, a milité pour la prise d’actions musclées afin que de tels événements ne se reproduisent pas de ce côté-ci de l’Atlantique. Devant l’inaction du Ministère, le directeur de l’école de Frontenac a réuni le Sage-Sénat en urgence. On dit que la réunion fut houleuse, mais toujours est-il qu’une décision d’une importance inégalée fut votée, à la faveur de 7 sénateurs contre 6.

Malgré la faiblesse de ce vote, la motion demeure valide et légale. Par conséquent, dès la semaine prochaine, cet édit sera publié dans tous les journaux Pas-Sorciers de la province:

Le Québec, ainsi que les terres autochtones, sont et ont toujours été des terres de légendes. Or, plusieurs de celles-ci ne sont pas des fabulations. Plusieurs sont, en fait, bien réelles. Celui-qu’on-nomme-le-Diable existe concrètement. Bien des familles québécoises ont vu de leurs descendants subtilisés par le Malin et ses suppôts, mais ces événements furent tus par voie magique. 

Oui, vous avez bien lu, la magie existe. Sans que vous ne vous en rendiez compte, des organismes secrets veillent sur votre protection depuis le début des temps. La Société des Sorciers du Québec opère dans la province depuis les débuts de la colonie et le Cercle Shamanique veille depuis encore plus longtemps. 

Jusqu’ici, seuls les membres issus de familles initiées aux arts mystiques pouvaient accéder à l’enseignement magique. Or, vous avez en la ville de Québec la plus ancienne école de magie d’Amérique du Nord. Située dans les entrailles du Château Frontenac, elle contient aussi les officines du ministère paragouvernemental de la Sorcellerie.

Vous comprendrez ainsi aisément pourquoi ce lieu a eu une place importante dans notre histoire et que les chefs des grandes nations s’y sont rencontrés par le passé, comme lors de la deuxième guerre mondiale où Churchill, MacKenzie King et Roosevelt s’y sont rencontrés. En parallèle, leurs ministres de la magie y ont fait conseil pour contrer la menace qui planait sur l’Europe. 

N’en voulez pas aux pouvoirs en place, car peu connaissaient l’existence de notre société, protégée par un pacte de secret centenaire. Mais voilà que de récents événements nous amènent à croire que de grands périls menacent non seulement les habitants de la province, mais aussi tous nos confrères humains. C’est pourquoi, afin de contrer l’ascension de Celui-qu’on-nomme-le-Diable, le Sage-Sénat, un conseil des membres les plus influents de la Société des Sorciers du Québec, a décidé d’ouvrir ses portes aux personnes issues de familles non-magiques.

Contrairement à la tradition, où l’on prend les enfants en jeune âge pour débuter leur formation, nous accepterons les potentiels sorciers de tout âge.

Si vous croyez que cette société vaut la peine d’être protégée, joignez vous à l’armée d’Elzéar Longuebarbe, Grand Mestre de Fort Diamant, afin de protéger l’équilibre de notre monde.

Mystiquement vôtre,

Le Sage-Sénat

 

Ouvrir la boîte de Pandore

C’est avec effroi et colère que les journalistes de l’Escogriffe ont appris que le Sage-Sénat, groupe élitiste infiltré par des magico-marxistes, a voté le Décret d’Ouverture. Cette loi odieuse permettra aux Sang-de-Bouette de tout acabit de joindre nos rangs, d’accéder à notre savoir millénaire, gardé précieusement par les divers clans des écoles de sorcellerie aux quatre coins du globe. 

Le Grand Mestre de Fort Diamant, Elzéar Longuebarbe, connu pour ses positions progressistes, a dirigé ce tour de force. Des sources proches du Ministère de la Sorcellerie nous ont informé que des sortilèges de Tiboss eurent été nécessaires pour faire passer cette aberration auprès du Sage-Sénat.

L’Escogriffe s’oppose fortement au Décret d’Ouverture car, en plus de briser le Secret Magique, il nous prive d’un élément qui a toujours fait notre force: l’ignorance des Pas-Sorciers.

Nous encourageons fortement les professeurs de l’école Fort Diamant à poursuivre leurs tractations afin de réduire à néant les intentions du Grand Mestres et de ses alliés au sein du Ministère et de l’École.

(2e article de l’Escogriffe, date ultérieure)

Une alliance des Sorciers-de-Souche et du Cercle Shamanique pour contrer le Décret d’Ouverture.

Suite à l’application de l’odieux Décret d’Ouverture, la direction de l’Escogriffe ne peut qu’encourager l’alliance des objecteurs de conscience issus des Sorciers-de-la-Souche et du Cercle Shamanique. Il va de soi qu’une résistance s’organise pour contrer l’afflux de nouveaux usagers des arts mystiques, la plupart des Sang-de-Bouette.  Nous croyons que, malgré les dire des Chevaliers de l’Aube, les magiciens existants suffisent amplement à endiguer les aspirations de Celui-que-l’on-nomme-le-Diable.

Tous ces Sang-de-Bouette ne peuvent qu’affaiblir les forces déjà en place. Imaginez toutes les ressources qui devront être déployées pour empêcher les apprentis-sorciers qui déambuleront dans les rues de notre mémorable cité. De plus, les ressources en éducation risquent d’être débordées par ce cortège d’incompétents disgracieux, sans compter que cela nuira forcément à la formation des Sorciers et sorcières de bonnes familles. 

Par chance, nous disposons toujours des efforts soutenus des professeurs dévoués à notre cause, au sein même de l’école Frontenac.

N’hésitez pas à nous envoyer vos opinions. Ainsi, au moins, nous avons encore une section de notre quotidien non contaminée par les Pas-Sorciers et les Mage-bouette, qui usent encore de leur ridicule service de poste.

Histoire générale

En résumé, nous pourrions dire qu’au début de la colonie, les Pas-Sorciers venaient ici pour les fourrures, les prêtres pour les âmes, les sorciers pour l’abondance d’éléments magiques facilitant leur pratique.

Mais la sorcellerie en ces terres remonte à bien avant l’arrivée des Occidentaux. Les autochtones, shamans et grands chefs, étaient passés maîtres dans l’art des potions et des baumes et ils étaient d’excellents métamorphes. Leur magie tournait principalement autour de la nature et des esprits. L’arrivée des occidentaux ouvrit leur vision sur d’autres aspects de la sorcellerie et leur fit prendre conscience que leur terre était riche de matériaux moins présents dans les vieux pays. 

Quant aux occidentaux, le territoire et l’approche des autochtones leur ouvrit l’esprit sur un usage plus conséquent avec l’environnement qui les entoure.

Malgré tout, il y eut une période de “far west” magique car, il y avait peu de contrôle sur les praticiens des arts mystiques avant l’arrivée des Chevaliers de Galarneau, instaurés peu de temps après la fondation de l’école de Fort Diamant. Il est noté dans les livres d’histoires consacrés à la sorcellerie que, dans cette partie du monde, il y eut des affrontements non négligeables entre les Chevaliers et les Sorciers de la Beauce. Ils se servaient de la magie pour obtenir des avantages dans la société et faisaient un peu trop ouvertement le commerce de mauvais sorts avec les Pas-Sorciers.

Cependant, c’est avec Celui-qu’on-nomme-le-Diable et ses suppôts que les sorciers québécois eurent le plus de problèmes. Ce sorcier préhistorique, dont l’origine remonterait d’avant l’ère glaciaire, dispose de moyens et use d’une magie jusqu’alors insoupçonnée des sorciers occidentaux. D’ailleurs, c’est ce qui a amené le Sage-Sénat à voter le Décret d’Ouverture et à faire appel au grand public. Les portes de l’école de Frontenac vont s’ouvrir pour tous, au grand dam des sorciers les plus puristes.

Dans les années à venir, l’histoire de la magie sera appelée à changer à coup sûr.

L’école de Fort-Diamant

L’histoire de l’école magique remonte avant même l’arrivée des premiers colons. Les peuples autochtones utilisaient ce lieu pour leur rassemblement de shamans, car on y retrouvait un fort potentiel magique.  Des courants telluriques qui facilitent l’usage de la magie étaient générés par l’abondance de cristaux rares en son sommet.

Jacques Cartier les pris par mégarde pour des diamants, mais les mages d’Europe travaillèrent fort pour le discréditer afin de ne pas susciter l’envie d’autres nations. Ainsi, l’adage “faux comme des diamants du Canada” naquit. En fait, ces pierres étaient bien plus précieuses. C’est d’ailleurs pourquoi les sorciers occidentaux furent présents dès les premiers voyages des explorateurs. 

Une de ces éminences grises accompagnait Champlain et travailla fort pour qu’il y installe le siège de sa colonie. Une fois installés, les sorciers-colons entrèrent en contact avec les shamans autochtones. Ils avaient démontré leur talent et leur savoir en guérissant les premiers colons. Étant moins avides de richesses que les Pas-Sorciers, les Sorciers de Nouvelle-France scellèrent des alliances secrètes avec les shamans autochtones afin de partager leurs connaissances. Pratiquant plus ouvertement leur art, les magiciens occidentaux incitèrent les shamans à plus de discrétion, surtout avec l’arrivée massive des missionnaires. Ils formèrent rapidement une Société secrète des Sorciers d’Amérique. Au début, il y avait une belle harmonie entre les différentes factions, mais plus les différentes nations débarquèrent en Amérique, plus les conflits survenaient parmi les plus patriotiques des usagers des arts mystiques.

Par chance, des mages installés dans les fortifications du Cap Diamant, fidèles à la tradition inclusive des coureurs des bois, fondèrent officiellement une école de magie en son sein. Dès le départ, on y retrouvait un mage anglais, deux francophones et un shaman autochtone. Ces quatre fondateurs nommèrent leur école “Fort- Diamant”. 

Malgré leur pouvoir, les sorciers firent leur possible pour ne pas s’impliquer dans les guerres patriotiques qui s’en suivirent. Il en est encore aujourd’hui pour soupçonner l’un et l’autre d’avoir travaillé pour leur camp, quoique ce ne fut jamais prouvé hors de tout doute. 

Malgré ces diverses tensions au travers des âges, l’école de Fort-Diamant survécut discrètement. Même au sein des sociétés magiques, elle passa un peu sous le radar des écoles plus extraverties. Toujours est-il que ce statut d’école inclusive, dévouée au partage des savoirs plus qu’à la recherche de renommée, la positionna comme un lieu neutre, où toutes factions pouvaient se rencontrer pacifiquement. 

À travers le temps et pour ses qualités exceptionnelles, les ressources affluèrent vers cet établissement. L’école subit plusieurs agrandissements jusqu’à ce qu’elle arrive à sa forme actuelle, dont l’un des campus est connu sous l’appellation de “Château Frontenac”.

Les 5 Clans de Sorcier.e.s


Les Duretêtes

Fondateur francophone

Animal totem: Orignal
Maître-Mots: fonceurs et ingénieux
Couleurs : Rouge et argent
Modus opérandi: Rien ne freine une volonté juste et sans faille.

En bref: Les Duretêtes sont une classe de magicien considérés comme des forces tranquilles, jusqu’au jour où on les provoque… Ce sont des gens de cœur qui, à l’image de leur animal représentatif, foncent tête baissée vers l’objectif, peu importe les obstacles. Fiers, dignes, ils ont du panache! Sans grands moyens, grâce à leur force de volonté, ils ont réalisé de grandes choses, tels les grands barrages dans le Nord. On attribue l’initiative de la création de l’école de Fort Diamant à Eugène DelaForge, fondateur des Duretêtes. 

Accointances et Animosités entre les clans: Les duretêtes se méfient des surveinards, qui ne reculent devant aucune bassesse pour atteindre leurs fins. Ils ont le même genre de méfiance envers les longuevues, mais leur pardonne plus aisément car leur fondateur n’est pas de la même langue. C’est comme si c’était plus loin d’eux. Ils ont une affinité naturelle avec les tournetrèfles qui sont de rudes travailleurs et qui ont subi le rôle de colonisé de l’empire britannique au travers les âges. Ils respectent grandement les sageâmes pour leur savoir millénaire. Ils considèrent que si la société marchait selon leurs visions, ce serait un endroit où il ferait bon vivre. S’accomplir dans l’effort du travail bien fait et dans le respect de la nature serait un idéal à atteindre. 

Type de magie préféré: Les tours d’évasion, l’escapologie. Leur force de volonté les amène à se libérer même si les liens qui les retiennent semblent impossible à surmonter.

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Les Longuevues

Fondateur anglais

Animal totem: Grand duc
Maître-Mots: Savoir et pouvoir
Couleurs : Bleu et or
Modus opérandi: Les grandes tâches s’accomplissent par de grands moyens. 

En bref: La connaissance est la richesse de cette maison, tel le grand duc haut perché, rien de mieux qu’une vue d’ensemble pour avoir un avantage sur ceux qui rôdent en dessous. Ils ont une réserve naturelle qui n’est pas dénuée d’humour… à l’anglaise. On peut ressentir le passé colonial dans ce clan, comme s’il leur incombait naturellement de diriger les autres. 

Accointances et Animosités entre les clans: Les longuevues se considèrent le pinacle des sorciers, par leur position de pouvoir acquise par leur savoir exclusif dans certains domaines. D’ailleurs, ils ont tendance à garder leurs infos pour eux, ce qui peut nuire à l’ensemble des sorciers si besoin est. Ils considèrent injuste l’arrivée des tournetrèfles dans la sorciété québécoise. Ils ne comprennent pas pourquoi il y aurait un autre clan d’origine anglophone. Ils considèrent les duretêtes comme des pions manipulables si on les dirige sans qu’ils s’en aperçoivent. Ils savent cependant qu’il faire attention car si la mauvaise idée surgit en leur tête, ils ne dérogeront pas aisément. Ils apprécient les surveinards pour leur habilité à obtenir ce qu’ils désirent. Ils respectent les sageâmes pour leur ancienneté, mais les traitent un peu comme une personne âgés un peu dépassé… ​

Type de magie: La magie comique. De façon surprenante, ils adorent jouer des tours et faire de la magie qui engendre de la surprise. Ils sont bons pour faire des plans complexes pour déjouer leurs “victimes”. Ils ont aussi une grande capacité à être pince-sans-rire. Pour eux, c’est un trait d’intelligence que de déjouer les attentes d’autrui.

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Les Sageâmes

Fondatrice autochtone

Animal totem: Castor
Maître-Mots: Nature et équilibre
Couleurs : Orange et jaune
Modus opérandi: La plus grande des bibliothèque se trouve tout autour de nous.

En bref: Dans la mouvance des premières nations, les Sageâmes sont constitués de magiciens dévoués à l’étude de la nature et de ses avantages, que ce soit par l’usage des plantes ou en impersonnifiant le règne animal (ce clan dispose de plusieurs garous). On fait souvent appel à eux à titre de conseillers, comme leur animal représentatif, qui régissent le débit des cours d’eau, ils savent créer des ponts entre les partis afin que l’harmonie règne. La sorcière autochtone Délia Tekakwitha est la fondatrice de cette maison. On dit qu’elle serait la grand-mère de sainte Catherine Tekakwitha.

Accointances et Animosités entre les clans: Les sageames savent que plusieurs clans les regardent de haut, mais ne s’en formalisent pas trop, puisqu’ils savent que leur mode de vie leur a permis de vivre des milliers d’année sans rendre leur environnement nocif au point de nous menacer. L’arrogance des clans puissants deviendra un jour humilité face à l’ampleur de leur égarement égocentrique. Patience. Les duretêtes sont leurs meilleurs alliés pour leurs conscience du travail bien fait mais ils sont parfois têtus dans leurs décisions, ils foncent à tête baissé sans se remettre en question, pourtant même les rivières les plus fougueuses font des détours dans les terres aux reliefs incertains. Les tournetrèfles les intriguent. N’ayant pas été en position de pouvoir, Ils n’ont jamais voulu les assimiler donc n’ont pas de charges émotives liés à leur origine. Leur tendance à la fête rebute les sages qui ont connu les ravages de la boisson. Ils observent avec attention les longuevues et les surveinards car ils savent qu’on ne peut leur faire confiance. 

Type de magie préféré: La magie théâtrale, la magie qui raconte une histoire. Ils ont peine à présenter un tour de 

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Les Surveinards

Fondateur francophone

Animal totem: Carcajou
Maître-Mots: Rusé et féroce
Couleurs : Mauve et vert
​Modus opérandi: Hors des sentiers battus se trouvent les plus belles découvertes.

En bref: Les Surveinards ont tendance à utiliser la ruse pour obtenir ce qu’ils désirent, que ce soit par le biais de la politique ou en abusant de l’ignorance d’autrui. Face à l’échec de la ruse, ils n’hésitent pas à user de force pour arriver à leurs fins, quitte à bluffer la puissance, tant que ça marche et que les événements tournent à leur avantage. Le grand mestre Ignace Roy, dit « le Surveinard », est le fondateur de la maison.

Accointances et Animosités entre les clans: Les surveinard considèrent les duretêtes naïfs et facilement dupables par leurs principes. Ils respectent les longuevues pour leur pouvoir et leur savoir. Ils ont peu faire de l’honneur car celui ci cloître les possibilités d’action. Ils sont d’habiles chercheurs d’information, ce qui en fait des alliés naturels des longuvues, qui en sont friand. Ils regardent les sageâmes avec un sourire en coin, comme des hippies qui s’accrochent au passé. ​

Type de magie préféré: Le mentalisme, la télékinésie, la psychométrie, tout ce qui a un lien avec le contrôle de l’esprit.

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Les Tournetrèfles

Fondateur irlandais

Animal totem: Ours noir
Maître-Mots: insoumis et travaillant
Couleurs : Vert et orange
Modus opérandi: La vrai force c’est de savoir qui l’on est, et de l’être à fond!

En bref: Les Tournetrèfles constituent le plus récent des clans intégré à Fort Diamant. La forte migration des irlandais au XIXe siècle a amené plusieurs sorciers en terre québécoise. Leur dissension avec le clan des Longuevues les amenèrent à vouloir leur propre clan, ce qui leur fut accordé par les autres clans existants, sauf les Longuevues, mais la majorité l’a emporté. Fiona O’Brien, fondatrice du clan, permit à ses comparses de faire leur place dans la Société des Sorciers en amenant des idées nouvelles, motivées par la créativité et l’acharnement au travail. Les tournetrèfles désirent améliorer leur sort et celui de leur entourage par la même occasion. Ils sont festifs et imprévisibles, on ne s’ennuie pas auprès d’eux!

Accointances et Animosités entre les clans: Les tournetrefles peinent à ne pas provoquer les longuevues à toute occasion. Ils abhorrent leur suffisance et n’ont toujours pas digéré leurs tractations contre la fondation de leur clan en xx. Ils ont une affinité naturelle avec les duretêtes pour leur côté fêtard et travaillant. Ils apprécient les surveinards car ils ont travaillé à leur inclusion dans la sorciété québécoise, mais s’en méfient pour leur parole flexible et leur absence d’honneur. Ils sont neutres face aux sageâmes qui sont, pour eux, un clan tout à fait respectable et légitime.

 Type de magie préféré: La prestidigitation, les tours de passe-passe. Leur acharnement au travail leur permet de maîtriser des techniques complexes.

La paragouvernance magique

Au Québec, la gouvernance magique va comme suit:

Tous les sorciers et sorcières ayant réussi leur formation à l’école de Fort Diamant font parti de la Société des Sorciers du Québec (SSQ). Cette dernière se rassemble pour débattre des enjeux liés à la réalité des sorciers québécois. Les projets de lois sont amenés devant le Sage-Sénat. Cet organisme constitué de 13 des sorciers et sorcières les plus influants de la société magique choisissent quelles lois seront adoptées ou non.

Le ministère de la sorcellerie gère et mets en pratique ces lois. Il est aussi en charge de faire les communications avec les hauts fonctionnaires des ministères non-magiques du Québec.

Celui-qu-on-nomme-le-diable

 

La cause du “Décret d’ouverture” est directement liée à la montée en puissance de Celui-qu’on-nomme-le-Diable. Voici un article qui saura mieux vous aiguiller sur cette entité maléfique.

Articles extraits du Grimoire de Québec

Ce que l’on connaît de Celui-qu’on-nomme-le-Diable

L’histoire de ce sorcier remonte à des temps immémoriaux. On dit qu’il était prisonnier des glaces qui recouvraient le Nord de l’Amérique il y a plusieurs milliers d’années. Il aurait été libéré par la fonte des glaciers, il y a approximativement 9000 ans, alors que l’espace occupé par ce qu’on nomme aujourd’hui le St-Laurent, venait de revoir les rayons de soleil. Les sorciers primitifs qui habitaient les terres l’auraient affronté près de l’île d’Anticosti. Le combat aurait été des plus destructeurs, au point où un mur de glace de 2 km de hauteur, servant de digue naturelle face aux eaux de la mer, et dont le niveau excédait de beaucoup celui du sol, aurait cédé et défiguré le paysage jusqu’aux Grands Lacs. Le raz-de-marée déclenché par la chute du Mur, en plus de créer la mer de Champlain, aurait éclaté, fragmenté l’esprit de Celui-qu’on-nomme-le-Diable aux quatre coins de ce qu’on appela plus tard, la Nouvelle-France. Durant des millénaires, les parcelles du Malin rôdèrent dans la nature, prenant parfois la forme d’esprit de la forêt, vindicatif et vengeur, que les amérindiens appelaient le Windigo. Son objectif était d’aspirer les âmes de ses victimes afin de prendre une forme mortelle. 

Durant la période pré-occidentale, afin de l’aider dans sa tâche, il disposait d’êtres sans âmes, mi-homme, mi-animaux, appelés Jack Mistigris. Lorsque ces être tombaient sur des voyageurs, ils collectaient leur âme afin de l’offrir à Celui-qu’on-nomme-le-Diable. Seules les âmes pures pouvaient échapper aux terribles vassaux du Malin.

Les sorciers autochtones, shamans et grands chefs, réussirent à lui livrer bataille et l’empêcher de reprendre forme humaine, malgré qu’il fut rapporté que le Malin réussissait à posséder des corps aux âmes tordues. En effet, Celui-qu’on-nomme-le-Diable disposait d’une immortalité relative par des possessions successives. Ce pouvoir serait rare, mais connu des shamans autochtones, comme l’histoire de Tessouat en fait mention (https://fr.wikipedia.org/wiki/Tessouat).

L’arrivée des occidentaux apporta une manne d’âmes pour Celui-qu’on-nomme-le-Diable. Le chaos, les guerres et les épidémies offrirent tant de puissance au Malin qu’il put prendre forme de manière concrète. Il s’inspira du folklore des nouveaux arrivants pour adopter l’apparence d’un homme aux yeux noirs, dont les actions amenèrent les colons à le personnifier en leur pire crainte: l’antéchrist. 

À cette époque, probablement dû à l’abondance d’âmes à collecter, les sorciers américains identifièrent des êtres fantomatiques qui semaient la terreur dans les colonies. Ces esprits apparaissaient lorsqu’une personne était sur le point de mourir, créant autour d’eux une atmosphère glaciale et sans joie. Les Arracheurs d’âmes entraient en force dans l’univers des Sorciers. Par chance, les magiciens noirs réussirent à les contrôler et trouvèrent divers usages à ces derniers. Certains furent ainsi déportés dans les vieux pays afin de servir de gardiens de prison ou de lieux importants. Les usagers des arts obscurs eurent de l’opposition de la part des autres mages, mais, soucieux d’harmonie, les Arracheurs d’âmes furent acceptés pour leur utilité, sous bonne supervision.

Or, voilà que Celui-qu’on-nomme-le-Diable, depuis 400 ans, ne fait que gagner en puissance. Force est de constater que, malgré que les Arracheurs soient maîtrisés, chaque âme qu’ils aspirent apportent de la puissance au Malin. La croissance exponentielle de la population ne fait rien pour aider les choses. Nous remarquons de plus en plus d’actes perpétrés par ses suppôts, que l’on nomme maintenant “les Malins”. Des sacrifices rituels et des incidents fâcheux sont de plus en plus courant et remarqués (http://www.tvanouvelles.ca/2018/04/09/actes-choquants-de-braconnage-sur-la-cote-nord). Malgré tout, il est difficile de situer les acteurs de ces crimes, tant le territoire est vaste. De plus, il est de connaissance publique – du moins au sein de la Société des Sorciers du Québec – que Celui-qu’on-nomme-le-Diable dispose de suivants au sein des cinq clans issus de Fort Diamant.

Celui-qu’on-nomme-le-Diable, fidèle aux habitudes des Sorcier qui œuvrent dans le secret, a bien essayé de cacher ses agissements, mais l’on peut trouver des traces de ses derniers dans le folklore populaire. Dans un passé pas si lointain, les soirées dansantes où un bel étranger débarquait et partait avec l’âme de la plus belle des pucelles, après avoir ensorcelé l’assemblée de ses rythmes endiablés, en est un exemple des plus probant. Mais à cette époque, il s’agissait d’incidents isolés. Aujourd’hui, les Chevaliers de l’Aube ont émis des avertissements des plus alarmants sur les actions plus concrètes du Malin. C’est la raison pour laquelle le Décret d’Ouverture a été adopté récemment, créant bien de l’émoi parmi les Sorciers adeptes du Secret Magique.

Les menaces qui planaient en 2019

Malgré que la menace de Celui-qu’on-nomme-le-Diable soit la source du Décret d’Ouverture, il semblerait qu’à court terme, elle ne soit pas la plus importante. En effet, ceux qui œuvrent à son avènement sont la véritable menace dans l’instant présent.  

Les Chevaliers-de-Galarneau auraient identifié trois protagonistes qui sont dévoués à la tâche de lui redonner corps et âme. Pour l’instant, nous possédons peu d’information à leur sujet, mais nous savons que les supporteurs de Celui-qu’on-nomme-le-Diable se sont officiellement nommés “les Malins”. Avant, il s’agissait d’illuminés qui oeuvraient en solitaire, mais il semblerait que ce ne soit plus le cas.  Ils commencent à s’organiser sous les efforts d’un ancien membre des Duretêtes: Isidore Montferrand. Nous croyons qu’il n’agirait pas seul, mais nous n’avons aucune certitude pour l’instant. Nous vous informerons au fur et à mesure que nos enquêtes porteront fruit.

Mise en situation générale et menaces 2023

En 2019, Elzéar Longuebarbe a réussi à faire voter un décret qui permettait d’ouvrir les portes de la Sorciété aux Pas-Sorciers.  Son but était d’agrandir les rangs des usagers des arts mystiques afin de mieux combattre les Malins. Ces mages renégats ont toujours existé sous une forme ou une autre, mais dans les dernières décennies, leurs actes et leurs voix se font entendre davantage. Les plus extrémistes d’entre eux causent, par leurs actes, des torts autant aux sociétés magiques que normales. Il y en a même qui désirent puiser dans les sources d’énergies négatives afin de l’incarner en un être surpuissant, qui porte plusieurs noms selon la société. Au mexique ce pourrait être le Chupacabra, pour les autochtones le wendigo, pour les québécois des derniers siècles “Celui-qu’on-nomme-le-diable”…

Elzéar Longuebarbe a dû convaincre le Sage-sénat, organisme au sommet de la législation magicoquébécoise, pour obtenir le Décret d’Ouverture. Un exploit politique dans un monde très conservateur. Plusieurs ne lui pardonnèrent pas d’avoir brisé le Secret Magique et le lui feraient savoir avant longtemps, comme dans l’Attentat de mars 2019, où il avait réuni les médias Pas-Sorciers pour leur faire part du Décret et de ce qu’il impliquait.

Mais où inviter ces potentiels Novmages et Sorciétranges? Depuis plusieurs siècles déjà, les fêtes des Sorcelleries rassemblaient les acteurs de cette frange discrète de la société. Il fut alors décidé que le Village des Sorcelleries serait un bon endroit pour attirer les Pas-Sorciers curieux de découvrir la Sorciété. En parallèle, ils invitèrent les personnes démontrant le plus de un potentiel au Bal des Sorcelleries, qui servait aussi à présenter tous les professeurs qui leur enseigneraient dans l’année à venir. 

Ce bal se tenait à Fort-Diamant, le maître lieu des Sorcier québécois, où l’on enseigne aux sorciers des meilleures familles. On peut aisément imaginer que ça n’a pas plu à plusieurs sorciers. Mestre Elzéar vivait dangereusement. De plus, ouvrir les portes de ce lieu sacré aux Pas-Sorcier permit au Malins de s’infiltrer plus aisément en un lieu qui, autrement, leur aurait été difficilement accessible. 

 Elzéar fut empoisonné durant cette soirée fatidique, mais grâce à l’élixir du Coeur de Fort-Diamant, les sorciers et sorciétranges présents le sauvèrent in-extremis. Malgré tout, les Malins semèrent le chaos afin de soutirer l’Élixir pour contribuer à leurs plans, mais l’association des forces magiques présentes contrèrent leurs plans, prouvant que le vieux directeur de Fort-Diamant avait vu juste en invitant les sorciétranges à se joindre à eux. Du moins, c’est ce que ses supporteurs affirmaient. Les Sorciers sang-purs et de-la-souche péroraient que si les mages-bouettes n’avaient pas été invités en premier lieu, les Malins n’auraient pas mis les pieds dans leur précieuse école en premier lieu.

Dans le chaos qui suivit le Bal, Elzéar remit sa démission du Sage-Sénat et de la direction de Fort-Diamant, puis se retira dans la demeure de ses ancêtres, au domaine des Maizerets. Le professeur Théodore Malenfant lui succéda comme directeur de l’école, promettant de ramener l’ordre dans cette institution. Il exclut tous les novmages et sorciétranges issus du décret d’ouverture. Décret qui fut d’ailleurs révoqué suite au retrait du vénérable mestre du Sage-Sénat. 

Or, comme pour lui donner raison sur la menace qui planait sur les société magiques et non-magiques, l’année qui suivit amena avec elle une sourde pandémie qui poussa le cloisonnement de tous. Longuebarbe avait raison de parler de la menace des Malins, mais il avait sous-estimé l’étendue de leur action. Les sorciétés évoluent avec leur temps: elles sont connectées mondialement!

La sorciété permit aux meilleurs alchimistes de s’infiltrer dans les industries pharmaceutiques afin de contribuer à la concoction d’un élixir qui pourrait permettre le décloisonnement de tous car, plus dangereux que le virus lui-même, la détresse psychologique, la division et la haine qu’elle générait donnait encore plus de puissance aux Malins qui désirent donner corps à l’Être-qui-ne-doit-pas-être. 

Ce mouvement de travail collaboratif mondial eut raison des politiques protectionnistes du mestre Théodore Malenfant. Il fût remplacé en 2022 par la professeur de phylomatique de l’école, Analista Cogitello, qui partageait les visions progressistes du feu professeur Longuebarbe, décédé depuis peu des suites des événements de 2019. Un mouvement parallèle amena le Sage-Sénat à voter pour un nouveau Décret d’Ouverture. 

Cependant, ce décret serait plus prudent. Pas question de le faire à même le Fort-Diamant. C’est pourquoi le Bal d’ouverture se tiendra au domaine des Maizerets, en l’honneur du mestre Longuebarbe qui l’avait initié. Il s’agira d’une soirée où les hautes instances de la Sorciété accueilleront les éléments les plus prometteurs issus de la Pas-Sorciété. La sécurité y sera rehaussée puisque plusieurs des protagonistes, arrêtés en 2019, ont fait leur temps à la prison de Parlesouterre, située sous la colline parlementaire, à Québec, et sont maintenant libres de circuler sans entraves. 

Ce bal, malgré qu’il ne se déroule pas à Fort-Diamant, demeure signifiant pour les Sorciers puisqu’il comporte un Rite important:le Grand Sortilège. Tout le long du bal, les participants nourrissent un grand morceau de consciensium de leur énergie magique et, vers la fin de la soirée, un sorcier élu utilise sa puissance pour lancer un Grand Sortilège qui revêt habituellement une valeur morale. 

Ainsi, chaque clan décide d’une direction, d’une intention pour ce Grand Sortilège, telle aider à la compréhension mutuelle (aide à limiter les guerres), aider au récoltes (pour limiter la faim), etc. Au début du bal, ces directions sont déclarées à tous, et toute la soirée, les participants pourront débattre de la force de l’un ou de l’autre, puis voter pour celle de son choix. À la fin de la soirée, une direction officielle sera choisie et le Grand Sortilège sera lancé, pour le bienfait de l’Humanité! … ou pas.

Lexique

Celui-qu’on-nomme-le-Diable ou L’être-qui-ne-doit-pas-être

Sorcier très puissant natif de l’Amérique du Nord (lire article dans le Grimoire de Québec pour plus de détails). Il est la cause du Décret d’Ouverture.

Cercle Shamanique

Assemblée de sorciers sang-purs des Premières Nations

Chevaliers-de-Galarneau

L’équivalent d’un militaire d’élite dans l’univers des sorciers, les Chevaliers-de-Galarneau veillent au maintien de l’ordre parmi les sorciers. Ils sont appelés lors d’interventions pour maîtriser des sorciers renégats ou lors d’apparition de créatures fantastiques non contrôlées. Plusieurs travaillent directement au Ministère de la sorcellerie afin de veiller sur de hauts dignitaires.

Décret d’Ouverture

Loi datant de 2019, votée à 7 contre 6 par le Sage-Sénat, déclarant que l’apprentissage de la Sorcellerie sera ouvert aux Sorciétranges issus de la société des Pas-Sorciers. Cette loi implique aussi que l’existence des Sorciers sera révélée aux Pas-Sorciers, ce qui ne fait pas l’affaire de tous. Mais des révélations récentes sur les activités des Malins, les suppôts de Celui-qu’on-nomme-le-Diable, ont amené le Sage-Sénat a décréter cette loi controversée. Les événements liés à la montée et la chute de l’Être-qui-ne-doit-pas-être, au début des années 2000, aurait motivé les Sorciers américains à vouloir prévenir de tels tourments aux sociétés magiques et non-magiques.

Malins

Les suppôts de Celui-qu’on-nomme-le-Diable. Des âmes perdues aux désirs impurs, les destructeurs des acquis, révolutionnaires et anarchiques, désireux de donner corps à l’entité constitué de la somme des énergies négatives issues de l’activité humaine, qu’elle soit consciente ou non. 

Ministère de la Sorcellerie

Organisation para-gouvernementale qui s’occupe de toutes les affaires liées à l’usage de la magie au Québec et de leur interaction avec les Pas-Sorciers.

Novmage

Enfant de parents aux pouvoirs magiques non-développés, qui vivaient sans soupçonner leur potentiel. Ce qui fait d’eux des sang-purs en quelque sorte, mais considérant qu’ils ne le savaient pas avant le décret d’ouverture, les Sorciers-de-la-souche, les sang-purs de longue date, les regardent comme les oligarques regardent des nouveaux riches: avec un mélange d’envie et de mépris.

Pas-Sorciers

Section de la population ne possédant pas de pouvoirs magiques.

Sage-Sénat

Conseil restreint des sorciers les plus influents de la Société des Sorciers du Québec (SSQ). Constitué de 13 sorciers originaires des 5 clans de Fort Diamant, ils siègent dans la plus haute tour du Château Frontenac. Ce sénat peut entériner ou refuser toutes les lois qui émanent de la SSQ. En cas d’urgence, elle peut voter ses propres lois, outrepassant l’autorité de la SSQ et/ou du Ministère de la Sorcellerie.

Mage-bouette

Insulte pour un sorcier issu d’un parent sorcier et l’autre normal. Ou simplement de deux parents Pas-Sorciers.

Secret Magique

Loi immémoriale selon laquelle les activités magiques doivent rester dans le secret. 

Société des Sorciers du Québec 

Organisation qui rassemble tous les usagers des arts mystiques recensés sur le territoire québécois. 

Sorciétranges

Nouveau sorcier dont l’origine, qu’il soit de sang pur ou mélangé, n’est pas définie quoique l’on sache qu’il dispose d’un potentiel magique

Sorciers-de-la-souche

Assemblée de sorciers de sang pur, descendants des premiers mages arrivés en Amérique.