En jasant à plusieurs personnes récemment, j’ai réalisé que le socio-financement restait quelque chose de méconnu. Pour ceux qui désirent savoir ce que c’est, j’ai composé ce petit texte. Pour les autres, vous y trouverez la source de ma motivation à l’utiliser dans ma campagne Kickstarter.
Depuis quelques années nous voyons se multiplier les principes de micro financement par la masse, principe où une multitude d’investissements individuels permettent de financer plein des projets autrement impossibles. Les entreprenants de tous domaines peuvent maintenant réaliser leurs projets sans passer nécessairement par les institutions financières. Le démarcheur offre une gamme de récompenses pour l’investissement, principalement liées au produit mis de l’avant, et crée ainsi une situation gagnante-gagnante. Autant l’investisseur, si petite que soit sa mise, que l’entrepreneur en tirent des bénéfices, l’un dans la réalisation de son projet, l’autre en entrant dans l’intimité de l’évolution du projet, se sentant intégré à la réussite, sans pour autant avoir de grands moyens. C’est une des formes de micro-mécénat contemporain. Mais ça, je le définirai dans un autre article.
Ce qu’il y a d’encore plus merveilleux là-dedans, c’est qu’en sillonnant les sites dédiés à ces projets, on réalise rapidement que nous entrons dans une fourmilière qui rassemble les gens d’idée et d’action de notre époque. Un peu comme les cafés aux temps des Lumières, là se brassent les idées les plus innovatrices avant d’atteindre les ligues majeures du financement, si besoin est.
Or voilà que je m’apprête à me lancer dans l’aventure du socio-financement dans le but de me donner les moyens nécessaires pour conclure le premier livre d’un projet que je fais à temps partiel depuis un an. En effet, j’y mets tout le temps libre que je peux, qui se chiffre en bas de 10 heures par semaine plus souvent qu’autrement. Malgré tout, si l’on considère qu’un livre me prend approximativement 3 mois entier de travail, donc grossièrement 12 x 40h, soit un total 480h, il me prendrait encore près d’une année pour conclure cette tâche épique en y consacrant tout mes temps libres. C’est pourquoi l’option du socio-financement s’avère un choix sensé quoique demandant, car si cela marche, je pourrais m’y consacrer ENTIÈREMENT pour les 3 mois qui suivront afin d’arriver au meilleur produit possible. Il s’agit d’un projet novateur, dans l’air du temps, que les institutions de publication traditionnelles ne savent pas trop comment aborder. Pourtant, en le partageant autour de moi, en en discutant, je vois bien l’intérêt. Ne me reste plus qu’à le tester sur le banc d’essaie des sites de socio-financement.
30 jours pour amasser les fonds, c’est un bon défi. Vous me connaissez? Et savez de quoi je suis capable? Aidez-moi à faire connaître ce projet, « les carnets de Cymrik Aylwig » et nous pourrons dire que nous avons participé ensemble à sa réalisation.
Durant ce délais et probablement après, je publierai plus d’un article sur la thématique du socio-financement, qu’est-ce que ça prend pour faire sa page, ses choix de récompenses, son vidéo, etc. Et vous tiendrai au courant des développements, naturellement.
À suivre!
Alex S Girard