PHASE 1 INAUGURATION

16 juin 2013 à l’église de Ste-Élisabeth, dès 10h30
(après la messe).

Les participants de la communauté Bayollaise sont invités à créer de petites œuvres selon l’humeur du moment à l’aide des divers mediums qui leur sont offerts. Ils les placent ensuite où bon leur semble sur le Porteur.
La phase créative devrait durer jusqu’à 16h.

 

PHASE 2 EXPOSITION

À partir du matériel crée, il est possible de jouer avec les équilibres au sein du Porteur et de chacune de ses parties. Exposé tout l’été dans l’église. Visite sur rendez-vous ou libre après les messes.

 

Qu’est-ce ? Une sculpture de bois et d’acier de 12’ de haut. À l’image d’un arbre symétrique, elle dispose d’un tronc et de 16 branches installées en balancier de sorte que si l’on modifie le poids au bout d’une branche, elle penchera. Sur chacune des branches se trouve une unique feuille de métal ayant pour but d’accueillir les œuvres des participant.

Le but de cette oeuvre est de fournir un terrain de jeu où les egos d’une communauté se confondent. Inciter tous les créateurs -autant les assumés que les insoupçonnés- à ajouter leur touche à une création collective, qui restera après son inauguration, témoin de l’énergie stimulante de ses participants.

Discutons de l’ego. L’ego est intangible. Il n’y a pas d’organe d’assigné au siège de l’âme et de ce qui constitue l’entièreté de l’être. C’est l’ensemble du vécu, des perceptions et ce que l’on en retient qui définissent l’identité propre à un individu. Par conséquent, l’ego est en constante évolution tout le long de la vie. Pour moi, le résultat de l’acte créatif est l’une des façons les plus probantes de transposer tangiblement l’ego. Ainsi, la peinture pourrait être comparée à un graphique, un diagramme de l’ego. Le Porteur se voudrait la représentation tangible d’un ego collectif, à l’image des éléments actifs d’une communauté et de ceux qui gravitent autour.

Le résultat va nous permettre de voir les diverses facettes de l’humanité, par le biais d’un microcosme dans le macrocosme. Les discrets vont faire de petites œuvres qui pourraient passer inaperçues. Les extravagants de grosses œuvres. Les audacieux pourraient coller leur œuvre à des endroits inattendus. Les concessif pourraient désirer mettre une ou plusieurs œuvres pour équilibrer le ballant des branches du Porteur. Les excessifs débalanceront probablement le tout …plein d’utilisations différentes et imprévisibles à l’image de l’Homme. Il n’y a pas de mauvaises façons de s’y prendre !

Pour conclure, le Porteur se veut un jeu artistique élevant pour l’âme en se questionnant sur la substance de l’Être et de la Communauté. Il permet de désacraliser l’Art en y participant. Comprendre les rouages de l’ego par la métaphore de l’ajout et du déplacement des oeuvres sur l’arbre, comme autant de vécus pouvant modifier l’équilibre d’une collectivité. C’est une manière bien particulière pour les participants de communier de façon laïque, concrète et rationnelle. Ultimement elle offre au visiteur attentif une fenêtre sur l’intériorité d’un groupe et de ses influences.