Bon, dernier dodo sur le sol Guadeloupéen…
Pour faire suite à mon plus récent article, voici de nouveau quelques observations en rafale.
– Dossier ROADKILLZ : un crabe et une poule. C’est ce que j’ai vu en 2-3 semaines de route, moi j’ai rien écrasé.
– S’il y avait des cigales du Québec ici, elles auraient toutes des extinctions de voix* puisque c’est la canicule au moins 300 jours par an. Les cigales ressemblent à ça ici.
*en fait, les cigales ne peuvent pas avoir d’extinction de voix car c’est en “grattant” leur dos qu’ils font leur chanson.
– Dans toute la Guadeloupe, j’ai rencontré UNE lumière de circulation, et elle était même pas en fonction… Ils usent de ronds points, même sur les autoroutes et dans les villes. Ça marche plutôt bien. Ça n’empêche pas les bouchons de circulation dans les heures de pointes mais sinon, ça fait en sorte qu’on est rarement en arrêt complet, ce qui n’est pas désagréable du tout. Il y a bien des zones de “stop”, mais c’est pas toujours clair, genre y a pas de poteau avec l’enseigne d’arrêt… Vaut mieux s’arrêter dans le doute que de s’faire rentrer dans le côté. Un coup, mon épouse m’a demandé “y a-t-il un stop ici?” et moi de répondre “je ne sais pas, mais la ligne de vitre pétée qu’on voit par terre devrait nous servir de ligne d’arrêt si on en est pas convaincu!”.
– Ici, les gens se parkent partout, dans tous les sens, et y en a pas d’problèmes (ni de tickets).
– La Basse-Terre, c’est plein de rivières, de cascades et de rigoles dans la jungle. C’est super pour occuper des poulettes lorsque maman étudie!
– Les soirs et après les averses, on entend partout sur l’île le chant omniprésent des rainettes, mais pour nos oreilles néophites, on dirait au début le piaillement de milliers de petits oiseux. Si on fait la somme de tous ces p’tits batraciens, il doit y en avoir des millions!
– La Gwada, c’est une île en forme de papillon, sur Basse-Terre (nom donnée aux parties d’îles sous le vent) les montagnes volcaniques, sur Grande-Terre les plages de sable blanc où abondent les palmiers de toute sorte. J’aurai eu la chance de faire les deux côtés. Une fois le stage de Gen terminé, nous sommes allés à St-François, plus touristique, plus chaud (pff!), plus pépère, là où il est bon de se prélasser au soleil comme des iguanes (il y en a plus d’une sur le bord des plages d’ailleurs, ce sont des touristes amateurs de farniente réincarnés).
– Mais avant de partir de St-Claude en Basse-Terre, tout de suite après que Gen ait terminée son examen qui mettait fin à son stage de sage-femme, nous avons escaladés le volcan de la Souffrière. Au sommet, à 1467m d’altitude, l’ambiance était simplement digne d’un autre monde. L’acide sulfureux qui se créait avec le souffre qui s’échappe du volcan combinée aux vents humides de cette cime constamment dans les nuages nous brûlait les yeux et le visage, particulièrement lorsqu’on nous avons tenté de franchir la porte de l’enfer.
– Pour notre dernière aventure en Guadeloupe, nous sommes allés au cul-de-sac marin, le cliché de paradis tropical avec sa barrière de corail et la mangrove : la cerise sur le sundae!
Au beau milieu de “nulle part”, se trouve une zone grosse comme un demi terrain de foot où il y a 2′ d’eau. Il y a une cabane de construite, mais pas de plancher, que des chaises et des tables. Y avait même des chanceux qui s’grillaient des langoustes sur le barbeq….le gros luxe sale!
Le capitaine John-John du blue lagoon nous a fait visiter tous ces merveilleux endroits. Il me faisait penser parfois à un Fred Pellerin des Antilles, avec son discours marrant mais instructif. Un de ses malins plaisirs consistait à se faire des selfies avec les appareils des touristes.
Tite famille pré-nostalgique.
Mangrove sur la mer, impressionnante symbiose avec son environnement.
Fyo sur la rivière aux Moustiques (mais y en avait pas…avant la tombée de la nuit)
Gaïa, botaniste en herbe.
Les mangroves de bord de terre sont plus denses et hautes. On voit des racines qui poussent à partir des branches pour aller chercher plus d’oxygène dans l’eau et/ou plus de support afin de pousser plus loin.
À voir nos bettes, ce fut une longue journée…
DOSSIER BOUFFE
– le poulet fumé avec du bois de canne à sucre, accompagné de pommes de terres frites à la créole, un délice! Ça s’appelle le poulet boucanier.
– Découverte intéressante: boudin de poisson. En fait c’est des saucisses de poisson avec des tites épices pas trop piquantes, pas mal du tout.
– Autrement, j’ai bouffé une langouste royale, succulente mais trop cher. En gros c’est comme du homard, mais sans les pinces alors…pourquoi payer plus cher pour moins de chair? Le thon de mon épouse fondait dans la bouche. Le resto en soi valait le détour, collé sur la mer (les vagues arrosaient parfois les clients sur le bord de la terrasse), espace ouvert (y avait un oiseau mouche qui volait à nos côtés de temps à autre) et surtout : ils avaient pensés à un ESPACE ENFANT. Woa. Zygaya que ça s’appelle.
D’ailleurs, y a pas grand chose de pensé en fonction des enfants ici. Y a la mer et …la jungle….c’est déjà ça!
Bon….j’en aurais encore à dire, mais là je voudrais aller voir la mer de nuit, pour la dernière fois avant…qui sait? Alors je bonifierai cette aventure d’un autre article avant longtemps. À suivre!